C’est une bonne question que vous me posez là, Sherlock !
Pour plusieurs raisons. J’aime, quoi que j’en dise, faire du web. Le web, c’est cool. Cela permet beaucoup de choses et peut regrouper une multitude de techniques, comme l’écriture, la photo, la vidéo, la musique, … Certes, c’est technique, mais quand on a passé cette contrainte, les possibilités sont infinies. C’est probablement là que réside son plus grand avantage : la liberté !
Digitalement, c’est le seul support qui permet tout et qui ne rentre pas dans un cadre. Pourtant, cadre il y a. Le cadre de l’écran de votre ordinateur, de votre téléphone, votre tablette (multiplié par tous les types d’écrans et les façons de projeter de l’image, c’est illimité). Mais comme un peintre peint sur une toile, et donc un cadre, le webdesigner peint dans son propre cadre digital.
Ce n’est pas que je ne suis pas fan des réseaux sociaux, mais le cadre y est beaucoup trop limité. Imaginez dire à Salvador Dalí ou Picasso : « Dorénavant, tous tes tableaux seront carrés ». C’est comme cela que je perçois Instagram, par exemple. Ou « Tes tableaux feront un format précis, avec pas plus de 20% de ci ou de ça, et seront entourés de textes, d’images qui ne t’appartiennent pas et d’une bordure bleue » (Facebook). Pourquoi pas, mais la vraie liberté est au-delà, comme vous l’aurez compris.
Je vois donc ce support comme un lieu d’expression, de ralliement, d’information, de pression, de découverte, d’exposition, de pure créativité. L’on peut tout y faire, comme dirait Monsieur Etter. Pas besoin d’être une grosse agence web et d’être entouré de professionnels. Avec quelques bases pas si complexes, tout est accessible.
J’ai envie de promouvoir ce support, de le faire découvrir, de l’apprendre, pour que le monde entier puisse s’exprimer. Je veux changer le monde ! Et pour changer le monde, il faut commencer par se changer soi-même.
Ce premier site est donc un nouveau départ à tous les égards. Une base, j’espère solide, où j’exprimerai, à travers la musique et les textes, mes opinions, mes ressentis, mes échecs et mes amours (j’espère plus mes amours que mes échecs, mais sans échecs, pas d’amour).
Je parle plus du web que de la musique, mais faire de la musique dans son garage (pas band), c’est comme un arbre qui tombe dans une forêt en plein milieu de l’Amazonie. S’il n’y a personne pour l’entendre, est-ce que cela fait du bruit ?
Je fais donc du web pour faire du bruit !
ABE,
Monsieur E.